PsyTolyon

PsyTolyon

Films

Films: À 25 ans, Philippe (Jérémie Renier) débarque de province pour intégrer à Paris un grand cabinet de consultants en entreprises. Le matin de son premier jour de travail, il rencontre Éva (Cylia Malki), jeune mère-célibataire dont il s'éprend.
Sa première mission, qu'il aborde avec enthousiasme, est de préparer le rachat, encore confidentiel, d'une usine par un grand groupe.
Ses premiers rapports sont convaincants à tel point qu'il gagne la confiance de son patron qui lui confie une nouvelle responsabilité et pas des moindres : sélectionner le personnel apte à travailler dans une nouvelle organisation de l'entreprise.
Dès lors, Philippe doit se convaincre et convaincre Éva du bien fondé de sa tâche et faire face aux ouvriers, hommes et femmes de l'usine, dont il prépare le licenciement.


Etudiant en école de commerce à Paris, Franck choisit de faire un stage dans une usine de sa petite ville natale, dans laquelle travaille son père depuis trente ans en tant qu'ouvrier. Il est affecté aux ressources humaines dans cette entreprise prospère qui doit négocier les 35 heures. Accueilli avec gêne voir jalousé par ses anciens amis devenus ouvriers, il est par contre apprécié de ses supérieurs. Plein de bonne volonté, fort de ses acquis scolaires, il tente un passerelle entre le patronat et monde syndical par la voie d'un questionnaire sur les 35 heures. Mais il va s'apercevoir que son action n'intéresse pas grand monde et surtout qu'elle sert de paravent à un projet de licenciement de douze personne, dont son père.


Après son licenciement, Vincent, consultant en entreprise, s'invente un nouvel emploi à Genève. Contraint non seulement de trouver coûte que coûte de l'argent, mais aussi d'étayer chaque jour davantage la fiction de son emploi, Vincent tombe dans son propre piège. Mentir à son entourage devient alors une occupation à plein temps.

« Pour l'équilibre de ma vie, je choisirais mon travail, parce que c'est vital. » C'est une ouvrière - licenciée - de Moulinex qui parle. Le travail... Aujourd'hui source de fierté (« quand vous n'avez pas de travail, vous avez le sentiment d'être nul »), voire d'épanouissement, lié à ce « lien avec les autres » dont la privation est toujours ressentie comme une amputation, il est aussi, et de plus en plus, synonyme de mal-être. Maux physiques (troubles « musculo-squelettiques », insomnies, alertes cardiaques) ou mentaux : stress, dépression, menant parfois, on l'a vu récemment chez Renault et chez IBM, jusqu'au suicide. Nous n'en mourons pas tous, mais sommes tous touchés : ouvriers et employés, victimes d'un taylorisme désormais contrôlé par l'ordinateur, mais aussi cadres, pour qui l'usage du même ordinateur abolit la frontière entre vie professionnelle et vie privée. Ce sont ces réalités que le documentariste Jean-Michel Carré explore ici.



06/11/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 5 autres membres