master Psychologie du Travail et des Organisations de Lyon
Tout ce qui est en rapport avec le master, les cours, les lectures et d'une manière plus générale les études.
Félicitations au M2 PTO
Nous voici donc le 9 novembre 2008, cela fait plus de deux mois que ce blog est en pause, pour de multiples raisons : mémoire + soutenance, fin de stage, déménagement, pas d'accès à internet, recherche d'emploi,….
Donc je souhaitais rappeler l'origine de ce blog est sa raison d'être.
Je l'ai créé dans l'espoir d'en faire la vitrine des membres du Master Professionnel de Psychologie du Travail et des Organisations de Lyon 2 et aussi d'en faire un espace d'échange sur les théories, les pratiques, l'actualité en lien avec la Psychologie du Travail et les Ressources Humaines. Sa raison d'être s'achève peut-être (à voir) avec un heureux évènement.
En effet, TOUS LES MEMBRES DU MASTER 2 PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL ET DES ORGANISATIONS (M2PTO) DE LYON 2 ONT ÉTÉ REÇUS ET ONT DONC OBTENUS LE TITRE DE
PSYCHOLOGUE DU TRAVAIL !!!
!!! FÉLICITATIONS A TOUS !!!
Pour toutes informations sur ce diplôme et ces débouchés c'est : ICI : http://psycho.univ-lyon2.fr/95-Informations-parcours-MASTER-Psychologie-Travail-Organisations.html
Ci-dessous un article du journal le Progrés :
Je rappelle que nous sommes tous (ou presque : bravo à ceux qui ont déjà décroché un job !!) potentiellement à la recherche d'un emploi. Si vous êtes éventuellement intéressé(e)s par un profil de psychologue du travail ou de RH, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à me contacter. Merci d'avance.
Didier LAURENT :
Profil Viadeo : http://www.viadeo.com/fr/profile/didier.laurent6
Site de Zarifian Philippe
Il y a, dans ce site, quelques coins de beauté, de couleur, et de paix, qui, je l'espère, pourront équilibrer les textes.
On y trouvera aussi un travail sur la photo électronique, pour en explorer les ressources, largement méconnues.
Sur ce site, absolument tout est téléchargeable, gratuitement et sans aucune demande préalable. Deux clics, et ça y est. Cela exprime une conviction profonde : la pensée (et l'art), pour aussi personnelle qu'elle soit, est avant tout une expression sociale de notre époque et donc appartient à quiconque est disposé à s'en emparer.
Classement de Shangai : les universités françaises à la traîne
Seules 23 universités françaises figurent dans le classement de Shanghai des 500 meilleurs établissements mondiaux.
C'est un électrochoc qui secoue chaque année les universités tricolores en pleine torpeur estivale. Le classement de Shanghai, qui évalue les performances des meilleurs établissements d'enseignement supérieur mondiaux, vient d'être dévoilé. Ni chute ni progression spectaculaire : avec 23 universités dans le top 500 (22 l'an passé), et 3 dans le top 100 (4 l'an passé), la France se classe au septième rang des 37 pays, rétrocédant une place à la Suède. Des résultats décevants : en légère baisse par rapport à l'an passé, la France ne parvient toujours pas à rattraper son retard sur ses homologues britanniques et allemandes, dont une quarantaine d'universités sont classées.
Pas de recette miracle
Ce mauvais score « confirme l'urgence de la réforme des universités », a estimé hier la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Sans surprise, les Etats-Unis s'offrent le luxe de dominer qualitativement (huit université parmi les dix premières) comme quantitativement (159 facultés) le palmarès, loin devant le Royaume-Uni et le Japon. Dans cette lutte, les établissements français sont à la peine. Privilégiées par des critères fondés sur la recherche (nombre de publications, de prix Nobel...), les scientifiques devancent les littéraires, et les universités (17) les grandes écoles (5). Les mastodontes de Paris-VI et Paris-XI mènent encore la danse, même si leur rang est modeste : la première arrive à la 42e place mondiale (-3 places) et au 7e rang européen. La seconde, 49e mondiale, grimpe de trois rangs. Faut-il y voir, déjà, l'effet du prix Nobel de Physique décroché cet automne par l'un de ses professeurs, Albert Fert ? Seul bond spectaculaire, celui de l'Ecole normale supérieure à la 73e place (+10). Reléguée au-delà du seuil fatidique des 100 premiers, Strasbourg-I ne peut qu'espérer que sa fusion avec les deux autres campus locaux en 2009 lui offrira l'occasion de rebondir. Jusqu'à présent, cependant, les regroupements au sein de Pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) n'ont pas eu d'impact sur le classement... pas plus que le reste d'ailleurs. Les universités ont eu beau, depuis cinq ans, rivaliser d'astuces et de consignes pour se conformer à des critères dont elles contestent, aussi, la légitimité (voir ci-dessous), elles n'ont pas encore trouvé la recette miracle. Le gouvernement vient de leur donner deux instruments supplémentaires : une enveloppe de 1 milliard d'euros par an, et une loi sur l'autonomie qui leur permettra de définir des priorités scientifiques et de recruter davantage de jeunes cerveaux. « Cela va nous aider, mais il faudra encore attendre quelques années pour voir les effets sur le classement », prévient le patron des présidents d'universités, Jean-Pierre Finance.
Dans l'immédiat, Valérie Pécresse pense avoir trouvé la parade : la fabrication d'un classement propre aux universités européennes dans le cadre de la présidence française de l'Union.
LAURENCE ALBER
Pour se remonter le moral:
Les écoles de commerce françaises sont au top
Les écoles de commerce françaises trustent le haut du tableau du dernier classement des meilleures business schools européennes du Financial Times.
Ce classement évalue les écoles qui proposent un programme correspondant à un Master en Management (Bac +5).On retrouve pas moins de 7 écoles françaises dans le top 10 du classement.
Les incontournables : HEC (1ère position), l'ESCP-EAP (3ème), l'EM Lyon (5ème), l'ESSEC (6ème) et l'EDHEC (7ème), mais également des surprises comme par exemple l'Ecole de Management de Grenoble (4ème) ou encore Audencia Nantes Atlantique (10ème).
Les seules écoles non françaises à figurer dans ce top 10 sont la London School of Economics (8ème) et la Stockholm School of Economics (9ème).
Parmi les critères utilisés par le Financial Times, on retrouve le niveau de salaire 2 ans après la sortie de l'école, la durée moyenne d'obtention du premier emploi ou encore l'adéquation de l'enseignement avec les besoins en compétence des entreprises.
Ce constat tranche singulièrement avec le résultat désastreux des universités françaises qui sont reléguées loin derrière leurs homologues américaines, anglaises et asiatiques. Dans le dernier classement international, effectué par l'université Jiao Tong de Shanghai en 2006, seule l'université Paris VI parvient à se hisser dans le Top 50.
Les jeunes diplômés sont de plus en plus sollicités par les entreprises
Par stephan1104
le Lundi 02 juin 2008 @ 08:04:01
Les
jeunes diplômés sont de plus en plus sollicités par les entreprises, selon
une étude réalisée par Humblot-Grant Alexander et Best Admission Paris, le
27 mai 2008 : Humblot-Grant Alexander, conseil en recherche de dirigeants, de
managers et d'experts et Best Admission, expert en orientation en études
supérieures, publient les résultats d’une enquête sur la cote des formations
supérieures vue par les entreprises. En Avril 2008, 118 entreprises se sont
exprimées au travers de quatre thématiques : les diplômes, les filières, le
salaire et les modes de recrutement. L’étude met en valeur un marché de
l’emploi favorable aux jeunes diplômés, qui devrait perdurer dans les années
à venir pour palier à l’évolution de la pyramide des âges ainsi qu’aux besoins
opérationnels des entreprises |
Diplômes
: le niveau Bac +4/5 a la côte Plus de
la moitié des professionnels interrogés (54,8%) indique que le niveau Bac+4/5
est le diplôme le plus représenté au sein de leur entreprise. Avec la réforme
LMD1, 1. LMD
pour « Licence-Master-Doctorat » L’analyse
d’un expert finance d’Humblot-Grant Alexander : Filières
: les écoles bien placées dans la course à l’emploi Si les
filières de recrutement des principales entreprises n’évoluent que très peu,
les Ecoles de commerce et d’ingénieurs constituent une référence en France,
prenant Salaires
: en légère évolution Pour les
Bac +2/3, 90% des entreprises proposent une rémunération comprise entre 20/30
K€. Pour les Bac+4/5, près de 72% des entreprises échelonnent les salaires Recrutement
: une préférence pour le contact direct Les
entreprises disent multiplier les actions pour repérer des profils de jeunes
diplômés. L’analyse
d’un expert industrie d’Humblot-Grant Alexander : Les très
grandes écoles (Polytechnique, Centrale Paris, HEC...) ne figurent pas dans
la cible des recruteurs de l'industrie. Les grandes écoles sortent de plus en
plus des profils L’analyse
d’un expert finance d’Humblot-Grant Alexander : On
constate une inflation des rémunérations de « début de carrière » : la
moyenne est aujourd’hui de 35/40 K€, alors qu’elle était de 25/30 K€ il y a
10 ans. Les
entreprises qui on participé à l’enquête Sur les
118 entreprises qui ont répondu à l’enquête, la majeure partie : |
La plupart des sociologues travaillant dans le champ de la sociologie de l’éducation s’accordent pour constater une relative dévalorisation des titres scolaires, liée à la rapidité de la croissance des effectifs scolarisés. Bourdieu et Passeron, chacun de leur côté, reprennent à leur compte l’analyse de Boudon selon laquelle la dévaluation des diplômes résulterait de la vitesse d’évolution différentielle des deux structures éducative et professionnelle. Ainsi P. Bourdieu constate qu’« on peut considérer qu’un titre a toutes les chances d’avoir subi une dévaluation toutes les fois que l’accroissement du nombre des titulaires de titres scolaires est plus rapide que l’accroissement du nombre des positions auxquelles ces titres conduisaient en début de période1 »
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Suite
La psychologie du travail, petite oubliée des grandes écoles
REGARD SUR L’ENSEIGNEMENT DE
Par Rodolphe Greggio,
ancien élève de l’Ecole normale supérieure, docteur en sciences de gestion,
professeur d’histoire économique en classe préparatoire commerciale.
Notre enseignement supérieur appréhende de façon bien particulière les problématiques humaines qui se posent au sein des organisations, n’accordant ainsi qu’une place limitée à la psychologie du travail. Les grandes écoles de gestion, qui professent un enseignement de ressources humaines directement applicable à l’entreprise, n’y consacrent qu’une attention fort réduite – et encore, seuls les plus grands établissements disposent-ils d’un département spécifique de ressources humaines, une discipline perçue de toute façon comme parfaitement secondaire. Aux yeux des grandes écoles d’ingénieurs, peu sensibilisées dans l’ensemble aux sciences humaines - considérées en général avec scepticisme, voire condescendance et mépris - et orientées plutôt vers les modèles de gestion quantitative, la psychologie du travail n’en apparaît que davantage une terra incognita. De fait, l’université, à laquelle on peut joindre le CNAM, est le seul lieu où l’on dispense un enseignement de psychologie du travail.
Une telle tripartition disciplinaire et institutionnelle repose sur des oppositions épistémologiques fondamentales et, surtout, une hiérarchisation implicite des savoirs. D’un côté, la psychologie du travail a largement invalidé les fondements prétendument scientifiques de la gestion des ressources humaines – ainsi les théories d’un Maslow ou d’un McGregor. D’un autre côté, l’effondrement des grands paradigmes explicatifs de la psychologie, le déclin de la psychanalyse et de bien d’autres approches canoniques en psychothérapie n’ont pas été sans ébranler la psychologie du travail, dès lors considérée comme trop formaliste et incertaine d’un point de vue épistémologique. Cette dernière a subi les avancées spectaculaires de la neurologie et de la thérapie chimique - des traitements médicamenteux pourvu de surcroît d’une grande polyvalence fonctionnelle, efficaces aussi bien pour conserver l’employabilité de la main-d’œuvre au travail que pour réduire les souffrances de celle qui en est, parfois durablement, privée.
Pour autant, les problématiques et les méthodes de la psychologie du travail gardent une réelle pertinence. La compréhension des processus mentaux est encore trop rudimentaire pour qu’il soit possible d’établir une hiérarchie incontestable des différentes interprétations proposées par des disciplines aussi concurrentes que complémentaires. L’étude des conditions concrètes de travail, de l’usure, voire de la « souffrance » au travail (sans oublier la souffrance de ceux qui en sont dépourvus), la compréhension des stratégies des acteurs qui s’ingénient à mettre au point des dispositifs mentaux leur permettant de supporter durablement leurs conditions de travailleurs, sont plus que jamais nécessaires.
Cet effort apparaît comme d’autant plus indispensable dans le contexte actuel de crise de la valeur « travail » et de durcissement des règles du jeu du système économique. Dans un contexte où l’on constate le renforcement de la contrainte de compétitivité, à laquelle un nombre croissant de pays se trouve soumis du fait des progrès de la mondialisation. Où l’on relève une certaine paupérisation de la partie la moins formée du salariat. Où l’on note l’essor d’un réel séparatisme social, avec de moindres chances de promotion interne au sein des entreprises et de moindres possibilités d’ascension par le travail, avec – de surcroît - la relative fermeture sociale des promotions récentes des grandes écoles et l’oubli par les catégories supérieures du caractère physiquement pénible des tâches des salariés les moins qualifiés. Bref, cet effort apparaît indispensable à une époque caractérisée par la fin de l’amélioration tendancielle des conditions de travail (voire leur dégradation), par la forte progression de certaines pathologies physiques (troubles musculo-squelettiques, lésions par efforts répétitifs) mais surtout des troubles psychiques (stress, surmenage, véritables états confusionnels parfois). Sans oublier, enfin, le chômage structurel de masse, peu propice au reclassement des salariés en proie à des difficultés psychiques, et le déplacement du balancier des pathologies du travail vers les pathologies du sous-emploi.
Introduire la psychologie du travail dans le cadre d’une approche pluridisciplinaire
En somme, la fin de la croyance dans la disparition de la domination (effondrement du marxisme et évaporation des transcendances politiques) et, plus largement, dans l’amélioration indéfinie des conditions de travail, l’enterrement par conséquent du compromis fordiste – un emploi pénible et monotone en échange de meilleures conditions de travail et d’existence –, sont autant d’éléments qui relégitiment la psychologie du travail, qu’il faut néanmoins désormais considérer moins sous l’angle d’une psychopathologie du travail (traitement des cas anormaux de souffrance psychique) que sous celui d’une psychodynamique du travail (application aux souffrances dans les situations normales d’emploi).
Les institutions d’enseignement supérieur ont un devoir particulier envers leurs étudiants : leur fournir des instruments conceptuels indispensables à la compréhension des logiques de fonctionnement des organisations dans lesquelles ou avec lesquelles ils sont appelés à entretenir des relations professionnelles. Il serait, dans ces conditions, tout à fait souhaitable que les grandes écoles ouvrent leurs portes à la psychologie du travail, mais en la recadrant dans un enseignement de sciences sociales et humaines profondément renouvelé, permettant d’envisager – c’est le point essentiel - l’homme au travail à partir d’une pluralité de contenus disciplinaires.
A côté des cours traditionnels de ressources humaines (un ensemble plus ou moins cohérent de droit du travail, de techniques quantitatives dérivées du contrôle de gestion et appliquées au facteur humain, de méthodes psychologiques rudimentaires et invalidées par la psychologie du travail mais faciles d’emploi), les enseignements de ressources humaines des grandes écoles de gestion – mais aussi d’ingénieurs - devraient ainsi développer un discours critique de leur discipline et introduire une vulgate des sciences neurologiques appliquées aux problématiques de la gestion, un enseignement à la scientificité moins contestable et qui connaît un développement rapide, notamment en neuro-économie.
En réalité, plus que par la psychologie du travail, les écoles devraient étoffer leur offre de sciences humaines en renforçant la sociologie des organisations et, au-delà, la culture générale. De fait, il serait beaucoup plus profitable pour leurs étudiants de lire quelques grands ouvrages classiques, d’assister à des représentations théâtrales et de visionner des films ayant traversé l’épreuve du temps. La consommation de ces biens culturels inciterait ces futurs décideurs à explorer les mécanismes du pouvoir et de la domination, déterminants essentiels mais aujourd’hui largement délaissés. Une telle consommation leur permettrait notamment de prendre la distance requise avec le psychologisme, dont la vogue tend à occulter les vrais enjeux de pouvoir – ainsi dans le domaine du harcèlement moral, interprété à l’heure actuelle par les agissements pervers de la hiérarchie ou de l’entourage, plutôt que par des stratégies d’optimisation des effectifs et des rationalités purement économiques, autrement plus pertinentes.
Source : Planetfacility