PsyTolyon

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CV google

Un CV original et bien fait, à la mode google.

http://www.hauchecorne.net/


19/05/2011
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Economie Sociale et Solidaire

 

Voici un nouveau site liés à l'emploi mais celui-ci a une spécificité de taille, il se consacre à l'économie sociale et solidaire (ESS). Il a surement de très beaux jours devant lui.

 

Extrait de l'Edito :

" Un secteur non lucratif qui emploi 2,3 millions de salariés ! Non, vous n’avez pas la berlue. On appelle cela l'économie sociale et solidaire ou ESS. Une économie du lien et pas seulement du bien. Et qui marche. Elle crée déjà 8% de la richesse nationale. Et ce chiffre ne fait que grandir.

Malgré la crise, le secteur qui regroupe aussi bien des coopératives, des mutuelles, des associations et des fondations, a continué à créer des emplois.

Cerise sur le gâteau, il devrait embaucher des dizaines de milliers de collaborateurs supplémentaires dans les années à venir. Il y en aura pour tous les goûts ou presque. Déjà un cadre sur dix dont une majorité de femmes a été séduit par l’ESS. Et pourquoi pas vous ? "

Site : www.jetrouveunjobsolidaire.fr

 

La définition de l'ESS sur Wikipédia

 

Voici un autre son de cloche sur l'ESS :

Source : Matthieu Hély, « L’économie sociale et solidaire n’existe pas », La Vie des idées, 11 février 2008. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/L-economie-sociale-et-solidaire-n.html

Extrait :

" Se contenter de penser le monde associatif comme un « tiers secteur », c’est à dire comme un secteur dominé, c’est annihiler sa capacité à subvertir l’économie marchande. Il faut donc en finir avec l’enchantement d’un monde associatif pris pour ce qu’il n’est pas et ne peut être (c’est à dire un compromis entre plusieurs logiques antagonistes) pour pouvoir enfin l’aborder comme ce qu’il est devenu : c’est-à-dire un monde du travail."

" Selon ce point de vue, le monde associatif est moins gênant s’il se contente de jouer le rôle de béquilles de l’Etat social et d’alibi moral du nouvel esprit du capitalisme. Il permet en outre d’atténuer les effets négatifs sur la cohésion sociale de la dissociation de la « main gauche » et de la « main droite » d’un Etat se repliant sur ses fonctions régaliennes. L’affirmation de l’unité du salariat associatif est ainsi directement dépendante de la mise en place d’institutions de valorisation monétaire d’une « utilité sociale » dont les critères d’évaluation restent à identifier."


17/05/2011
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Label qualité de l'orientation professionnelle

Depuis peu existe un nouveau label, celui de l'orientation professionnelle pour tous.

Je vous laisse lire le contenu du cahier des charges sur le site de Légifrance.

 

Extrait :

" Les organismes reconnus comme participant au service public de l'orientation tout au long de la vie doivent permettre à toute personne, quel que soit son âge ou son statut, d'y trouver toute l'information utile et de s'y voir proposer des conseils personnalisés lui permettant de « choisir en connaissance de cause un métier, une formation ou une certification adaptés à ses aspirations, à ses aptitudes et aux perspectives professionnelles liées aux besoins prévisibles de la société, de l'économie et de l'aménagement du territoire ». Ils se conforment aux critères de qualité, d'organisation et de pilotage définis par le présent cahier des charges.
Ces organismes délivrent leurs services à l'échelle d'un site géographique défini sur un critère de proximité tenant compte notamment des commodités de déplacement et d'accès pour le public."

 


16/05/2011
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Étude comparative des effectifs des services publics de l'emploi en France, en Allemagne et au Royaume-Uni



(l'image n'est pas une critique visant PE, je l'ai simplement trouvé drôle)


Source : IGF
RAPPORT   N° 2010­M­064­02

Par lettre de mission du 18 juin 2010, le ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et  le  secrétaire  d’État  à  l’emploi  ont  confié  à  l’Inspection  générale  des  finances  (IGF)  la réalisation d’un benchmark européen sur les effectifs du service public de l’emploi (SPE) des principaux  partenaires  européens  de  la  France,  notamment  le  Royaume‐Uni  et  l’Allemagne,
afin d’éclairer le débat sur la « bonne taille » de l’opérateur principal Pôle emploi.

Voici les titres et la conclusion de la synthèse  :
 
Je vous invite à aller lire dans le détail la synthèse (7 pages, Pdf)

  1. A  l’été  2010,  le  SPE  français  apparaît  moins  doté  en  effectifs  que  les SPE  allemand  et  britannique,  notamment  en  matière d’accompagnement des demandeurs d'emploi

  2. Les  écarts  résultent  selon  les  missions  d’une  productivité  plus importante  ou  d’une  moindre  intensité  de  l’offre  de  services  du  SPE français 

  3. L’exercice  de  benchmark  permet  de  tirer  des  enseignements  sur  les politiques  d’accompagnement  du  demandeur  d’emploi  et  sur  la gouvernance des services publics de l’emploi. Diverses expérimentations  et  évaluations  ont  montré  en  Allemagne,  au  Royaume‐Uni  et  en France qu’une intensification de l’accompagnement du demandeur d’emploi pouvait générer des économies supérieures aux coûts consentis, grâce à une accélération du retour à l’emploi et, par voie de conséquence, une diminution des dépenses d’indemnisation. 
    De  fait,  les  SPE  allemand  et  britannique  ont  accru  les  effectifs  en  charge  de l’accompagnement du demandeur d’emploi, dans un objectif affiché d’amélioration du retour  à  l’emploi  et  d’amélioration  de l’efficience  globale  de  la  politique  de  l’emploi. L’opérateur principal du SPE britannique (Jobcentre plus) a augmenté de 37 % le nombre de
    conseillers  sur  l’année  2009,  afin  de  maintenir  voire  intensifier  le  suivi  des  demandeurs d’emploi  en  période  de  crise.  L’opérateur  principal  du  SPE  allemand  (Bundesagentur  für Arbeit)  est  engagé  dans  une  réduction  progressive  de  la  taille  des  portefeuilles  des
    conseillers.
    Les  tendances  observées  en  Allemagne  et  au  Royaume­Uni  invitent  à  réfléchir  à  une intensification  de  l’offre  de  services  d’accompagnement  des  demandeurs  d’emploi  en France. Dans le contexte actuel de contrainte budgétaire, un tel objectif peut être réalisé, au moins  pour  partie,  au  travers  d’un  redéploiement  de  personnels  vers  les  services d’accompagnement  –  via  la  réalisation  de  gains  d’efficience  sur  les  autres  fonctions opérationnelles  et  support,  notamment  à  Pôle  emploi  –  et  d’une  différenciation  accrue  du
    suivi des chômeurs en fonction de leur distance à l’emploi. Toutefois, sans une amélioration significative  de  la  situation  de  l’emploi,  ces  leviers  ne  seront  probablement  pas  suffisants pour  permettre  au  SPE  français  d’atteindre  les  taux  d’encadrement  de  ses  homologues
    allemands et britanniques en matière de suivi des chômeurs.
    Parallèlement à l’intensification des activités d’accompagnement et de placement, le pilotage du  SPE  français  doit  s’appuyer  davantage  sur  des  indicateurs  de  résultats  en  matière  de retour à l’emploi – notamment en ce qui concerne les publics les plus éloignés du marché du
    travail.
    En  matière  de  gouvernance  du  service  public  de  l’emploi,  quatre  pistes  de  réflexion mériteraient d’être ouvertes selon la mission, au regard des expériences allemande et anglaise. 
    La première concerne l’adaptation des capacités des SPE aux variations conjoncturelles du  marché  du  travail.  Afin  d’éviter  que  le  surcroît  d’activité  généré  par  la  hausse  du chômage ne se traduise par une dégradation de l’offre de services aux demandeurs d’emploi, le  SPE  doit  être  en  mesure  de  mobiliser,  rapidement  et  à  titre  transitoire,  des  capacités supplémentaires.  A  cet  égard,  Pôle  emploi  semble  présenter  davantage  de  rigidités  que  ses homologues  étrangers  en  matière  de  recrutement  de  personnels  en  CDD  ‐  mais  il  a  pu recourir  aux  sous‐traitants  en  2009  pour  absorber  une  partie  de  l’augmentation  des demandeurs d’emploi.
    La  deuxième  piste  de  réflexion  porte  sur  la  prise  en  charge  des  bénéficiaires  des allocations  de  solidarité  active.  Alors  qu’elle  est  assurée  par l’opérateur  principal  du  SPE au Royaume‐Uni et en Allemagne, elle a été confiée aux départements en France dans le cadre
    du dispositif du revenu de solidarité active (RSA). Par ailleurs, les guichets de l’indemnisation et du placement des bénéficiaires du RSA sont séparés, ce qui peut entraîner des difficultés dans le suivi des individus et de leurs démarches d’insertion professionnelle. Un état des lieux pourrait  être  réalisé  pour  identifier  les  bonnes  pratiques  et  les  difficultés  en  matière  de coordination  des  différents  acteurs  concourant  au dispositif,  et  d’évaluer  les  effets  de  cette organisation sur l’insertion professionnelle des allocataires du RSA.  
    Un troisième chantier de réflexion concerne l’intégration de la formation professionnelle à  l’offre  de  services  des  SPE,  sur  le  modèle  du  SPE  allemand.  Un  benchmark  spécifique mériterait  d’être  mené  pour  en  évaluer  les  effets  sur  l’employabilité  des  demandeurs d’emploi.
    Enfin,  une  réflexion  pourrait  être  engagée  sur  les  modalités  de  recours  aux  prestataires externes  (co­traitants  ou  sous­traitants)  dans  l’accompagnement  et  le  placement  des demandeurs  d’emploi.  Des  expérimentations  pourraient  être  menées,  au  niveau  local,  en
    s’inspirant des pratiques observées au Royaume‐Uni (orientation systématique de certaines catégories  de  demandeurs  d’emploi  vers  des  prestataires  externes  après  mise  en concurrence,  afin  de  bénéficier  d’un  accompagnement  renforcé)  ou  en  Allemagne  (droit accordé aux chômeurs de choisir leur prestataire de placement, après une certaine durée de chômage).




19/04/2011
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Afpa : dépenser moins pour former vite et mal



Source Rue89:| 12/03/2009

Suite à l'article « Afpa : être payé pour être formé, ça ne va plus être possible », publié le 10 mars, Ajuga, formateur qui souhaite rester anonyme, souhaite témoigner de son expérience : pour lui, les conseils régionaux de gauche appliquent exactement la même technique de réduction des coûts que la droite gouvernementale.

Moi aussi je suis formateur à l'Afpa. En réseau informatique. Bac+2.
Je ne me lancerais pas dans le débat sur l'UMP et les syndicats.
En revanche, il y a des éléments indépendants de ça.
La volonté de base, c'est de dépenser le moins possible, donc de baisser au maximum les coûts. Nationaux d'abord par la régionalisation et les appels d'offres. Là, les conseils régionaux dits de gauche appliquent exactement la même technique de réduction des coûts que la droite gouvernementale, faut pas croire.

Une productivité en hausse constante

En dix ans, notre formation est passée de vingt à trente stagiaires. Avec l'expérience professionnelle, c'est jouable. Mais du coup, les formateurs n'ont plus le temps de travailler sur l'évolution des produits, ce qui peut, à moyen terme, obérer fortement la qualité des stagiaires qui sortent. Et le niveau national n'a pas assez de personnel pour le faire (car non productif directement des fameuses « heures stagiaires », seul critère pris réellement en compte) et doit compter sur les formateurs éventuellement dégagés par leur directeur.

Je peux dire que ça fait maintenant dix ans que je n'ai eu aucun dégagement pour ça, mon directeur m'a expliqué qu'il ne voyait pas d'inconvénient à ce que je participe à ce genre d'étude… le week-end).

Des temps de formation réduits

Le temps de formation est réduit : dans mon cas, 300 heures, ce n'est pas rien. Ça fait presque deux mois ! Sur une formation d'un an, ça fait mal. Et ce n'est qu'un début : l'idée développée en ce moment, c'est de faire des modules courts, très adaptés à des produits donnés, qui permettra aux gens d'être immédiatement employables sur le produit en question, mais sans compétences générales.

Pour faire court, il est plus difficile et plus long d'enseigner à faire un cahier des charges ou une proposition d'organisation informatique que de savoir utiliser Linux version X.Y.Z. ou Windows server).

La sélection à l'entrée

Ensuite, on sélectionne les « clients » qui rapportent : priorité aux CIF. Ah, bien sûr, comme les Fongecifs (fonds de gestion du congé individuel de formation) et autres organismes veulent eux aussi dépenser moins, ils vont demander une participation (on vient de faire signer à un stagiaire un apport de 3000 euros, oui, trois mille ! ).

Par anticipation, certaines Afpa régionales ont supprimé les formations informatiques (vu l'âge moyen des profs, ce n'est pas dur). Bien sûr, si vous êtes chômeur dans une telle région, vous pouvez, en théorie, aller dans une autre région. Mais pourquoi la région X financerait-elle les chômeurs de la région Y, qui ont toutes les chances de repartir chez eux ? Et ma foi, c'est ce que nous commençons à voir : en gros 90% des gens qui entrent dans notre formation sont des locaux.

La suppression des coûts annexes

Hébergement, cantine, foyer… ça a un coût, que les régions ne veulent pas voir, et surtout pas intégrer dans le prix des formations en général (au nom de la concurrence, on n'en parle pas dans les appels d'offre). Prenons un exemple : un nouvel hébergement est en construction à Toulouse, il sera géré par une boite extérieure et réservé totalement aux gens ayant l'aide au logement (et qui ne l'utilisent pas déjà pour loger une famille). Les autres ? euh, qui s'en soucie ? Eh bien pour l'instant, il y a les vieux hébergements, que ladite société extérieure n'a pas voulu reprendre tellement ils sont en mauvais état. Et qui entretiendra ces derniers ? Bonne question.

J'espère donc que vous n'êtes pas un chômeur avec une famille qui veut faire de l'informatique et qui habite, tiens, Mendes par exemple, parce que vous pourrez crever la gueule ouverte. Tout le monde s'en fout. Enfin, pas exactement : on vous répondra qu'on est absolument désolé, mais que c'est la seule chose que nous puissions faire, que c'est l'évolution de la société, et « vae victis ».

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89



Commentaire perso :

Effectivement le monde de la formation ne va pas en s'améliorant (regardons l'EN ! ), la gestion passant avant le développement des compétences ou la reconnaissance des salariés.
Ceci dit l'Afpa reste une entreprise (association..pardon) avec des formateurs très compétents et beaucoup de moyens pédagogiques (salles, ateliers, chantiers, supports....). L'esprit social et l'envie d'aider les plus démunis (qualifications, finances..) est encore bien présent. Bien sur, les nouveaux modes de financements (régions, OPCA, entreprises...) impactent cet esprit social et les conditions de formation (et de recrutement) des stagiaires. Cela touchent aussi la précarisation de ses salariés précaires en CDD, intérim...
Mais pour moi, l'Afpa est toujours la référence en matière de formation et d'insertion professionnelle.

30/03/2011
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